Annick Cojean Journaliste [ biographie ]

Mots-clés caractérisant son talent et son expertise :

journalisme

Annick Cojean, sort Les mémoires de la Shoah aux éditions Dupuis. Il s'agit de l'adaptation en bande dessinée de son recueil de témoignages de survivants des camps de la mort pour lequel elle avait reçu le prix Albert Londres en 1996, illustré ici par Théa Rojzman et Tamia Baudoin. Diplômée de l'Institut des sciences politiques de Paris et licenciée en droit, Annick Cojean a intégré Le Monde dès 1981 en tant que journaliste au service culture puis grand reporter. Elle a également travaillé pour France Inter et la chaîne Voyages avant de diriger et de présenter des émissions sur France 5 comme Empreintes ou Duels. Elle est aussi l'auteure de plusieurs documentaires et d'une dizaine de livres. 

Annick Cojean, publie Nous y étions : 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day aux éditions Grasset. « Au printemps 1994, alors que se préparait la célébration du 50e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, j'ai voulu essayer de rencontrer, au fil de mes reportages pour Le Monde, quelques vétérans du fameux 6 juin 1944. Je ne savais pas encore ce que je ferais de ces entretiens, mais je voulais les voir, les entendre, leur exprimer aussi ma gratitude. » La journaliste a publié plusieurs livres, notamment Les hommes aussi s'en souviennent, aux éditions Stock, qui retranscrit un entretien avec Simone Veil (2004).

Annick Cojean, publie Une farouche liberté aux éditions Grasset, un livre d'entretiens avec l'avocate et figure du féminisme Gisèle Halimi, décédée en juillet dernier. Dans cet échange amical et passionnant, Gisèle Halimi retrace en compagnie de la journaliste ses soixante-dix années d'engagement en faveur de la justice, depuis son enfance en Afrique du Nord à ses combats militants menés avec son association Choisir-La cause des femmes, en passant par ses positions pour l'avortement et ses prises de parole contre la torture en Tunisie et en Algérie.

Annick Cojean, est élue Présidente du jury du prix Albert Londres