Jean-Noël Pancrazi, a publié Quand s’arrêtent les larmes chez Gallimard. Famille, deuil et souvenir sont au cœur de cet ouvrage qui façonne le portrait de la sœur de l’auteur, une figure altruiste frappée par la maladie. Jean-Noël Pancrazi a été professeur de lettres à Massy, Dreux et Sartrouville. Il est aujourd'hui collaborateur au Monde des livres, membre du jury du prix Renaudot et a publié une vingtaine d'œuvre dont son premier essai Mallarmé, des récits comme Madame Arnoul qui a obtenu les prix Inter, Maurice Genevoix et Albert Camus, ainsi que des romans comme La Montagne qui a été récompensé des prix Méditerranée, Marcel-Pagnol et François Mauriac. En 2023, Jean-Noël Pancrazi a reçu le Prix littéraire de la Fondation Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre.
Jean-Noël Pancrazi, a reçu le prix littéraire de la Fondation Prince- Pierre-de-Monaco pour l’ensemble de son œuvre. A 74 ans, il succède à Vénus Khoury-Ghata, récompensée en 2022. Il reçoit ainsi la dotation de 25000 euros qui agrémente la distinction. L'écrivain a déjà été récompensé par le prix Médicis (1990), le prix du Livre Inter (1995), le Grand Prix du roman de l'Académie française (2003) ou encore le Prix Littéraire Jacques Audiberti (2014). Jean-Noël Pancrazi est également membre du jury du Prix Renaudot.
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Jean-Noël Pancrazi, vient de publier son nouveau livre, Les années manquantes, chez Gallimard. L’écrivain maintes fois récompensé, dont du prix du roman des écrivains du Sud en 2018 pour Je voulais leur dire mon amour, revient avec ce roman familial très personnel relatant les difficultés d’un jeune homme qu’il a été.
« Les années manquantes, ce sont celles qui ont suivi mon arrivée en Métropole, à l’âge de treize ans, et dont longtemps je n’ai pas voulu me souvenir. La période où je vivais seul, dans la maison de Thuir, avec Joséphine, la grand-mère catalane, infiniment pieuse, éprise de calvaires et de processions, à laquelle les parents m’avaient confié avant de repartir en Algérie ; Noël, le fils qu’elle adorait, l’officier démobilisé, abîmé par les guerres perdues, qui, très ivre, venait s’abattre dans ses bras après ses nuits passées au Lydia, où il m’entraînait parfois. Et puis les mois après la mort de Joséphine, où je ne savais où aller, l’appartement de Perpignan devenu un ring où les parents, désaccordés depuis toujours, se déchiraient à leur retour. Il fallait que je m’en sorte. »